Entrepierres : l'argent par les fen�tres
[Page mise en ligne le: 15/01/2005. R�dacteur principal: V. Andr�s.
Avertissement]
Avant de mettre en place le nouveau syst�me de collecte des ordures m�nag�res,
les ordures �taient r�colt�es dans des containers m�talliques,
29 containers au total, mat�riel/bien communal, en �tat,
dispos�s � diff�rents endroits de la commune.
Depuis la mise en place du nouveau syst�me, il y a plus d'un an,
ces containers �taient devenus inutiles.
Le prix d'un tel container, neuf, est d'environ 1000 euros.
Ce type de containers est encore utilis� dans une majorit� de communes du
d�partement, ainsi que dans les d�partements voisins.
Que ferait un particulier, ou une entreprise,
avec une trentaine de tels containers devenus inutiles ?
Essayer de les revendre, m�me � un prix tr�s bas,
est la d�marche logique de n'importe quelle personne soucieuse de ses deniers.
(Ou les �changer, ou les proposer � des personnes/collectivit�s
qui en auraient l'usage, ou les stocker ailleurs).
Logique, oui ... mais pas � Entrepierres.
Et puis, nos finances sont tellement
florissantes
Apr�s que personne ne s'en soit souci� pendant plus d'un an
(apr�s tout, il n'y a jamais que 11 conseillers municipaux + 2 secr�taires),
le d�m�nagement de ces containers de leur lieu, provisoire, de stockage
est devenu n�cessaire.
Le probl�me de ce d�m�nagement a donc �t� r�gl� tr�s simplement,
et les containers ont �t� port�s, tout beno�tement ... � la casse !!
Entrepierres: 4770 hectares de ban communal,
mais pas moyen de stocker une vingtaine de containers nous-m�mes !
Le cas particulier de ce gaspillage et cette imp�ritie peut para�tre anecdotique,
mais il illustre h�las parfaitement la mani�re compl�tement hallucinante
selon laquelle fonctionne la municipalit� d'Entrepierres.
Les dossiers � traiter sont laiss�s � l'abandon pendant X temps
(personne ne peut/veut s'en charger, on ne r�pond m�me pas aux courriers !)
... puis, r�veil ("m..., c'est vrai, il faut/fallait s'en occuper!")
et d�cision en catastrophe, dans l'urgence.
De fait, les questions d'int�r�t g�n�ral n'int�ressent concr�tement
(c�d avec prise en charge du dossier)
personne � la municipalit� d'Entrepierres.
C'est la raison pour laquelle les questions d'int�r�t g�n�ral/public sont
syst�matiquement trait�es au tout dernier moment
... voire non-trait�es car hors-d�lais.
(Qu'on se rassure, pour les questions vraiment importantes,
qui vont concerner telle ou telle affaire priv�e qui fabriquera un nouveau
client, un nouvel oblig�,
ces questions-l� sont pr�par�es, r�fl�chies et trait�es comme il convient).
C'est le motif "urgence" qui permet ensuite, a posteriori,
la plupart du temps de justifier l'ineptie des choix.
("Ca ne pouvait plus attendre, on n'avait plus le choix,
il fallait avoir d�cid� pour le 15, etc., etc.").
Qu'on se tranquillise �galement, personne n'aura le mauvais go�t de faire
remarquer qu'avant d'�tre "urgente", la question aurait pu �tre pr�par�e,
analys�e, r�fl�chie calmement.
Et puis, �a fait si longtemps que l'urgence est devenue l'�tat habituel de la
municipalit� et du secr�tariat, que c'en est devenu normal.
"Le secr�tariat est charette"
est l'explication traditionnelle que fournit M. le maire aux difficult�s.
(On se demande comment font les autres communes avec des moyens identiques,
mais plus d'habitants et plus d'ouverture au public).
On verra malheureusement que ce m�me argument, l'urgence,
va resservir prochainement pour
essayer de pr�parer la population � une autre d�cision compl�tement inepte
(enfin, pas pour tout le monde !),
sur un sujet tr�s important : l'intercommunalit�.
Ca fait seulement 10 ans que cette question est pos�e !
Revenant � ce mat�riel communal, en �tat, jet� � la ferraille,
on fera remarquer qu'une commune qui peut se payer un camion neuf,
achet� 27.000 euros, d'une marque sans concessionnaire dans le d�partement,
sans consulter ne serait-ce qu'au moins 2 fournisseurs
(en infraction donc avec le code des march�s publics);
et cela pour transbahuter ses ordures 1 fois par semaine ...
[en savoir plus]
une telle commune n'est pas � �a pr�s.
Il est si facile de d�crocher son t�l�phone 1 fois par an pour emprunter
200.000 francs,
(et encore bien plus facile de le faire "voter" en
"conseil municipal"),
alors pourquoi s'ennuyer !
il ne s'agit que d'argent public !
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