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... La même aventure ou mésaventure survient à Authon en 1972.
La loi du 16 juillet 1971 invite toute commune dont les moyens financiers
sont devenus insuffisants pour satisfaire les besoins collectifs des habitants,
à se regrouper avec une commune d'accueil.
Le budget communal de 1971 et les erreurs de gestion des années précédentes
(trop petit budget pour le montant des dépenses)
ont mis Authon à l'index du Conseil Général.
Ce dernier met en demeure la municipalité récemment élue,
de réaliser un projet de rattachement d'Authon avec Entrepierres,
le 25 février 1972.
Le maire, Robert RICHAUD,
propose pour sa part le 27 juin 1972 un mariage avec le voisin le plus proche :
St-Geniez.
Le conseil municipal refuse cette alliance le 20 mai 1973.
L'administration s'entête et relance nos édiles.
Le 11 novembre 1973,
la municipalité rejette à l'unanimité tout projet de fusion ou de regroupement
avec quelque commune que ce soit.
Le maire souligne aux instances supérieures "l'incongruïté"
de vouloir à tout prix unir deux villages contre leur gré,
avis soutenu par le député Marcel MASSOT.
L'affaire est close coté préfectoral en avril 1974.
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NB: le texte est reproduit ici tel quel.
Livre disponible à la BM de Château-Arnoux.